Les titres de Capacité Menkyo
LES TITRES DE CAPACITE ET DE VALEUR
Les MENJO et MENKYO
Préambule
Les titres de valeur "Menjo, Menkyo, Menkyo Kaiden" sont des diplômes internes à la FIAMT et ne sont pas contestables par quelque organisation, association ou institution martiales que ce soit. Les termes employés sont ceux utilisés par les institutions martiales japonaises, qui ne sont protégés par aucun organisme mondial de la protection industrielle. Par ailleurs ces termes sont tous tombés dans le domaine public et toute entité individuelle, organisation, association ou fédération peut les utiliser sans contrevenir à une législation quelconque. Ces titres peuvent être délivrés par un Soke ou par une commission prévue à cet effet.
Les Menjo, Menkyo et Menkyo Kaiden peuvent, ou ne pas être reconnus par telle ou telle institution martiale mondiale.
ATTRIBUTION DES MENKYÔ
Lors de la création de la Fiamt en août 2011, l’objectif des fondateurs s’est concentré sur la création d’une organisation martiale dont le fonctionnement s’articule autour des valeurs et des principes traditionnels du Budō et du Bu-Jutsu tels qu’ils sont en vigueur et véhiculés depuis leur création. Le maintien du système des Menjō et Menkyō, au sein de la Fiamt, est représentatif de cette tradition.
La raison pour laquelle les fondateurs ont, à cet effet, privilégié l’utilisation de la terminologie japonaise est claire. Une grande majorité de nos fondateurs sont issus de courants martiaux japonais. Seule une minorité d’entre nous est issue de courants sino-japonais. En ce qui concerne spécifiquement les arts martiaux chinois représentés au sein de la Fiamt, un texte explicatif est en ligne sur le site Web, établissant la corrélation entre les titres chinois et les titres japonais.
La Fiamt est pionnière dans le mode de reconnaissance des Dan -Budō®, des Menjō et Menkyō. Toutefois, bien qu’il existe une interaction entre les Dan-Budō® et les Menkyō, il faut souligner ici la différence qui existe entre ceux-ci, et cela afin qu’il n’y ait pas de fausse interprétation dans les esprits.
Originellement dans les Ko Ryū Nippones (écoles anciennes) et selon le concept du Shu Ha Ri, le Menkyō était un document calligraphié par la main du Soke et sur lequel celui-ci apposait son sceau personnel, ainsi que celui de l’école qu’il représentait et dont pour la plupart du temps, il en était l’héritier ou par filiation familiale.
Le Soke pouvait n’avoir aucune filiation familiale et simplement désigner une filiation issue de la hiérarchie de l’école, par exemple dans les cas où le Soke n’avait pas de descendant direct, et qu’il décidait que l’héritage de l’école devait revenir au plus compétent de ses disciples. La compétence n’était pas seulement définie d’un point de vue technique, elle était établie en fonction de critères moraux, voire spirituels.
Le concept de Shu Ha Ri (守破離) définit trois étapes dans le processus d’étude d’un art martial, mais aussi dans d’autres arts. Cela sous-entend : « suivre les règles », « comprendre les règles » et « transcender les règles »
1 - SHU (守) qui se traduit par : « protéger » ou « obéir », signifie accéder à la sagesse en apprenant les fondamentaux.
2 - HA (破) qui se traduit par : « se détacher », « digresser », signifie se séparer de la tradition en trouvant des exceptions à la sagesse traditionnelle afin de trouver de nouvelles approches.
3 - RI (離) qui se traduit par : « quitter », « se séparer », « transcender », signifie qu’il n’y a plus de référence formelle à la technique ou à la sagesse traditionnelle, et que tous les mouvements, initiatives, et créations, sont permis.
Afin de rester au plus près fidèle aux principes fondamentaux, et dans la tradition du Budō selon les principes des anciennes écoles (Ko Ryū), je souhaite, en tant que Doshu de la Fiamt, préciser les points suivants :
- L’attribution des Menjō et Menkyō passe obligatoirement par des critères incontournables d’âge, de niveau et d’aptitudes (Connaissance générale et historique des Budō ou Wushu, mémoire ou tout autre support écrit, connaissance d’une langue étrangère, intervention dans les médias spécialisés, conférences, séminaire etc…).
- Les candidats aux titres de Menjō et Menkyō se doivent de présenter leur connaissance et savoir devant la « commission éthique » (gardiens du temple), afin que celle-ci puisse en avoir une vision objective des candidats à ces titres et des requêtes qui lui sont faites, afin qu’elle puisse y satisfaire favorablement.
Ci-dessous le tableau des Menjō et Menkyō.
le 15 Novembre 2011 Alain Stoll
Kyoshi Fiamt
Renshi Taikiken
SHU HA RI
Shu ha ri est un concept issu des arts martiaux japonais qui décrit les 3 étapes de l'apprentissage. Il est parfois appliqué à d'autres disciplines comme le jeu de Go.
Shu Ha Ri peut se traduire par :
1 - Suivre les règles, obéir (aux méthodes, styles écoles),
2 - Comprendre les règles tout en s’en détachant (des méthodes, des styles, des écoles)
3 - Transcender les règles. (Quitter les écoles, les styles, changer les méthodes, créer une nouvelle école)
- Shu (守, "protéger", "obéir") — sagesse traditionnelle - apprendre les fondamentaux
- Ha (破, "se détacher", "digresser") — casser avec la tradition — trouver les exceptions à la sagesse traditionnelle, trouver de nouvelles approches
- Ri (離, "quitter", "se séparer") — transcender — ou aussi créer, il n'y a pas de technique ou de sagesse traditionnelle, tous les mouvements sont permis.
Shu Ha Ri peut être vu comme des cercles concentriques, avec le Shu dans le Ha, et le Shu et le Ha dans le Ri.
Les techniques et connaissances fondamentales ne changent pas.
Dans la phase « Shū », l'étudiant n'est pas encore prêt à explorer différentes voies.
Alors que dans « Ha », l’adepte commence à se détacher de son courant ou école d’origine pour se diriger vers d’autres voies.
Enfin, dans le « Ri », l’adepte, le chercheur qui est déjà devenu un maître se sépare de son école ou courant d’origine pour créer sa propre école.
Pour simplifier, il faut savoir que pour en arriver à ce point de son évolution, plus de quarante ans sont passés et que son niveau correspond dans le système des Menkyō à celui de Hanshi, tout en ayant atteint le minimum de 50 ans d’âge.
LISTE DES DÉTENTEURS DE TITRES "MENKYO et MENKYO KAIDEN"
NOM | PRENOM | TITRE (FIAMT/ AKSER) | PROPOSITION DE |
SCHNEIDER | Adolphe | Hanshi Menkyo Kaiden AKSER | AKSER/Cn. 3 Kyoshi |
THEOLADE | Yannick | Grand Doko (Hanshi) FIAMT | Commission Menkyo |
BITZER-GAVORNIK | Günther | Hanshi Menkyo Kaiden AKSER | AKSER/Soke A.S. |
VERDIER | Clément | Renshi FIAMT | Commission Menkyo |
DELORME | Pierre | Hanshi FIAMT | Commission Menkyo |
FILALI | Hamid | Kyoshi FIAMT | Hanshi Schneider |
MALLEA | Laurent | Kyoshi/Menkyo chuden FIAMT | Commission Menkyo |
ROCH | Didier | Kyoshi/Menkyo Mokuroku FIAMT | Commission Menkyo |
LAMBERT | Joseph | Kyoshi FIAMT | Commission Menkyo |
GIUSTI | Yoël | Renshi FIAMT | Commission Menkyo |
VIALARD | Eric | Kyoshi FIAMT | Commission Menkyo |
CARETTE | Jean | Renshi FIAMT | Hanshi Schneider |
ADJOVI-TOKIN | Lambert | Renshi FIAMT | Hanshi Schneider |
AZZOLA | Frédéric | Kyoshi FIAMT | Kyoshi Malléa |
GOMEZ-GUTTIEREZ | Adolfo | Kyoshi FIAMT | Commission Menkyo |
LEGRAND | David | Renshi FIAMT | Hanshi Schneider |
YAHI | Salem | Kyoshi FIAMT | Commission Menkyo |
BOUDREZ | Robert | Hanshi FIAMT | Hanshi Schneider |
BONNEFOY | Patrick | Kyoshi FIAMT | |
BROUWERS | Jean-Luc | Kyoshi FIAMT | |
GEDO | David | Renshi FIAMT | |
GRACIA | Franck | Kyoshi FIAMT | |
HENOCQ | Christelle | Renshi FIAMT | |
JOUVE | Christian | Kyoshi FIAMT | |
LEBEAUX | Gérald | Renshi FIAMT | |
LEGRAND | David | Renshi FIAMT | |
MAUVILLAIN | Jean-Michel | Kyoshi FIAMT | |
NAOUS | Benoit | Renshi TKK | |
PAGANON | Fred | Kyoshi FIAMT | |
POSCH | Andreas | Renshi FIAMT | |
PRIMPIED | Pascal | Kyoshi FIAMT | |
RACT | Morgan | Kyoshi FIAMT | |
ROSTAING | David | Renshi FIAMT | |
SCHREIBER | Jacky | Renshi FIAMT | |
STOLL | Alain | Hanshi FIAMT | |
THEOLADE | Yannick | Hanshi FIAMT | |
ROCHE | Nicolas | Kyoshi FIAMT | Hanshi Schneider |
MOREIRA | David | Kyoshi FIAMT | Hanshi Schneider |