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  • Goshin-Jutsu (Self-defense)

Goshin-Jutsu (Self-defense)

GOSHIN-JUTSU (SELF-DEFENSE)
 
On désigne les méthodes de self-défense d’inspiration japonaise sous le terme générique « Goshin Jutsu ». goshin_jitsu_koerperstreckhebel
Le Kodokan Goshin Jutsu est un kata de judo Kodokan, il s’agit de formes de self-défense. Créé en 1956, c’est le plus récent des kata de judo. Il incorpore des techniques d’aïkido à travers l’influence de Kenji Tomiki. Il est constitué de plusieurs techniques de défense contre différents types d’attaques, attaques à mains nues, avec un tanto (couteau japonais), un bâton (longueur 1m environ) et un pistolet.
 
Il existe pluralité de méthodes de "Goshin-jutsu" (Auto-défense) mais elles émanent toutes des techniques japonaises du Ju-jutsu. Toutefois suivant les sensibilités et spécifications de certaines écoles les appelations peuvent diférer. C'est ainsi qu'entre autres, on distingue :
 
- Le Nihon Goshin jutsu 'self-défense japonaise)
- Le Gendai Goshin jutsu
- Le RSD (Rapid Self-Défense)
- Le Gishin jutsu MMA
- Le Goshin Taido
 
Quoiqu'il en soit, la Self-défense doit être efficace et réaliste, faites de techniques rapides,  afin de ne pas tomber dans des pratiques se terminant par un vrai corps à corps, ce qui
implique alors la notion de combat....

Techniques de Goshin-jutsu

  • Défense ontre une attaque à mains nues
    • Avec saisies
      • Ryote-dori (Saisie des deux mains pour donner coup de genou)
      • Hidari-eri-dori (Saisie du revers gauche en poussant)
      • Migi-eri-dori (Saisie du revers droit en tirant)
      • Kata-ude-dori (Saisie arrière du bras, poussée du coude)
      • Ushiro-eri-dori (Saisie arrière du col en tirant)
      • Ushiro-jime (Étranglement arrière par hadaka-jime)
      • Kakae-dori (Ceinture arrière par dessus les bras)
    • À distance
      • Naname-uchi/Tetsui (attaque tempe du poing en crochet)
      • Ago-tsuki (Uppercut)
      • Gammen-tsuki/Maeken-tsuki (Direct au visage)
      • Mae-geri (Coup de pied frontal)
      • Yoko-geri (Coup de pied latéral
  • Défense contre un adversaire armé
    • Tantô
      • Tsukkake (Sortie de la dague)
      • Choku-zuki (Attaque en pointe)
      • Naname-zuki (Attaque de haut en bas en diagonale)
    • Bâton
      • Furiage (Bâton levé pour frapper)
      • Furioroshi (Attaque de haut en bas)
      • Morote-zuki (Attaque en pointe à deux mains)
    • Pistolet
      • Shomen-zuke (Pistolet à l’abdomen)
      • Doshi-gamae (Pistolet tenu sur le côté)
      • Haimen-zuke (Pistolet dans le dos)

    Notions relatives à la méthode RSD (Rapid Self-défense) par Joseph LAMBERT, Ex-instructeur Police Nationale

201003131813

 

La self-défense est mise en œuvre dans la vie de tous les jours, et, lors d’une agression, elle consiste en la restitution et la mise en application des techniques et tactiques travaillées dans les dojos et salles de sports.

Lors d’une véritable agression ou confrontation il n’est plus question d’art martial avec l’exécution de beaux mouvements ou de sport de combat avec un arbitre pour gérer le temps et la sécurité des combattants. Dans ce contexte particulier, la victime est surprise et non préparée, que ce soit au niveau psychologique ou d’un point de vue physique (Je ne vais pas acheter mon pain avec l’idée que je vais me faire agresser). Néanmoins elle devra apporter rapidement une réponse et choisir entre une réaction de fuite si cela est possible, une réaction verbale, ou un affrontement physique, avec les risques que cela comporte. La pratique et l’entrainement à la self-défense développent une éducation mentale et une maitrise de gestes qui pourrons être restitués afin de se protéger.

Cette forme de self-défense est basée sur un apprentissage de gestes simples :

– esquives et blocages pour ne pas être affaibli physiquement et psychologiquement.

– ripostes par des coups frappés ou contrainte articulaire pour préserver mon intégrité physique.

 

Les principes et techniques sont assimilables rapidement, et l’entraînement génère des automatismes, qui en permettent la restitution. Le pratiquant ne doit pas attendre des années de pratique pour que l’attitude et les gestes travaillés soient efficaces. Les techniques compliquées, trop élaborées ne pourront être mise en application lors d’un affrontement réel. Il est donc inutile de perdre son temps sur ce type de travail. Il est préférable d’aller à l’essentiel et de développer une attitude comportementale par des mises en situation dans le cadre de scénarios réalistes. L’entraînement procure un bon développement psychomoteur et permet d’installer la confiance en soi.

Cela permettra de réaliser une analyse, et de faire un choix sur la tactique à mettre en place, face à une situation critique. Aujourd’hui la self-défense passe par la prévention, elle consiste en l’anticipation de ce qui pourrait se passer, et en la construction de méthodes de réponse pour chercher à éviter de se retrouver en situation critique, ou d’agression sur sa personne. Si par exemple je ressemble à une victime, avec mon portable ostensiblement tenu en main, et faisant du lèche vitrine, je risque fort de me le faire voler à l’arraché. Derniers conseils : soyez vigilants, négociez ci cela est possible, sinon osez la riposte et frappez là où ça fait mal ! Seule la loi de la légitime défense fixe la limite de votre intervention.  

Les principes de la Self-défense

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Combiner des stratégies comportementales et gestuelles

– pragmatiques : la conscience des réalités, la connaissance des modes opératoires ainsi que l’état et motivation de ces auteurs

– simples : des outils aisés à comprendre, à apprendre et à restituer

– fonctionnelles : des ressources instinctives et polyvalentes

– évolutives : l’adaptation opérationnelle, la liaison des phases d’apaisement et d’action

– légitimes : la raison, le cadre légal

Développer des capacités physiques et mentales

– l’équilibre, la coordination

– l’entretien musculaire et cardiovasculaire

– le sens de l’analyse, la réactivité

– la combativité

– la gestion du stress

Favoriser l’épanouissement personnel et l’amélioration des relations humaines

– la confiance en soi, l’affirmation de soi,

– le respect, l’honnêteté, l’humilité,

– les rencontres, le partage

– la vocation

GOSHIN TAIDO
 

GOSHIN-JUTSU  M.A.D. MAXIMALE (DOLE 39)

Techniques de Goshin Jutsu Imas

 

 


AUTO-DEFENSE POUR ENFANTS DE 7 à 12 ANS

par Sensei YAHI Salem, Kyoshi, 5ème danbudo FIAMT, concepteur de la Méthode Auto-défense Maximale

LA PRÉVENTION DES AGRESSIONS CONTRE LES ENFANTS EST UN OBJECTIF DE LA PÉDAGOGIE DE L’AUTO-DEFENSE MAXIMALE DEVELOPPE PAR SENSEI YAHI SALEM

 

Tous nous sommes préoccupés par la sécurité de nos enfants qui dépend de la vigilance des adultes, ils ont besoin d’être informés afin d’accroître leur vigilance. L’objectif est de développer un sens défensif sans créer la moindre frayeur en eux en cas de situation potentiellement dangereuse.

 

La clé de la prévention se trouve dans un dialogue constructif et ludique qui permet à l'enfant d’apprendre comment :

  • reconnaître une situation dangereuse,
  • l'éviter dans la mesure du possible,
  • réagir pour se mettre hors de danger en lui donnant les moyens de résister à l'effroi et à la panique face à une situation menaçante.

 

LA NÉCESSITÉ DE PRENDRE EN COMPTE LA RÉALITÉ

Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles une agression n'a pas pu être évitée :

  • manque d'assurance de la part de l'enfant,
  • ignorance des appâts utilisés par un éventuel agresseur,
  • situation à risques élevés ou mal connus,
  • naïveté de l'enfant,
  • négligence des adultes qui en sont responsables,
  • situation tout à fait imprévisible ou incontrôlable
  • manque d'information sur la réaction la plus sécuritaire qui aurait dû être appliquée,
  • insuffisance de la répétition des mises en garde,
  • imprudence de l'enfant ou de l'adulte responsable,

...

 

LA NÉCESSITÉ D'ABORDER LE SUJET AVEC LES ENFANTS

Le dialogue permet d'être au courant des craintes de l'enfant, des questions, des solutions qu'il choisirait devant une situation inattendue ou risquée.

Le parent peut alors orienter ses réactions, les aiguiller pour qu'elles soient sécuritaires.

Dialoguer avec l'enfant, c'est :

  • ouvrir la voie aux confidences qu'il hésite à faire sur ses problèmes,
  • l'aider à se libérer d’une situation abusive qu'il endure.

 

COMMENT ABORDER LE SUJET AVEC LES ENFANTS ?

Les règles de prévention contre les agressions, de même que les discussions à propos de sécurité doivent toujours :

  • mettre l'accent sur les moyens que l'enfant peut et doit prendre pour se protéger
  • et non sur la description des mauvais traitements qui pourraient lui être infligés.

Il faut aborder les sujets des risques d'agression comme on le fait sur les risques d'incendie et d'accidents en discutant pour prévenir les problèmes et envisager d'avance les solutions possibles.

Les consignes de sécurité doivent être répétées à chaque fois qu'une situation se présente.

 

QUELQUES DONNÉES À PRENDRE EN COMPTE

  • L'agresseur peut être une femme ou un homme jeune ou vieux, d'apparence soignée ou négligée.
  • Cette personne peut être totalement inconnue de l'enfant, lui être familière, cas fréquent (voisin, ami de la famille) ou directement apparentée.
  • L'enlèvement peut se produire à partir d'une agression violente ou d'une approche subtilement charmeuse de la part de l'agresseur.
  • Le nombre d'enfants victimes de brutalité meurtrière suite à une agression ou un enlèvement est heureusement très peu élevé.
  • Par contre, le nombre d'enfants qui sont approchés pour des raisons plus que douteuses est suffisamment important pour y accorder une attention très spéciale.

 

QUELQUES ÉLÉMENTS DE DISCUSSION

  • Discuter avec l'enfant des bons secrets (cadeaux, surprises...) et des mauvais (l'éducateur qui tente des attouchements en cachette contre de l'argent, des friandises, voire sous la menace) en prenant des exemples.
  • Établir les exigences et les limites de la politesse envers autrui. Si l'enfant est en alerte, ses réactions à des propositions embarrassantes seront pour lui une bonne protection.
  • Lui faire connaître les différents appâts ou ruses utilisés par un éventuel agresseur : cadeaux, demander de l'aide (décharger le coffre d'une voiture, l'accompagner sur le bon chemin, lui montrer un endroit particulier, l'accompagner à l'hôpital parce que sa mère a eu un accident, sa mère lui a demandé de l'accompagner chez le garagiste car elle a un ennui de voiture...).
  • Lui dire que vous ne demanderiez jamais ce service à un inconnu, et que vous utiliseriez le "mot de passe" secret.
  • Apprendre à l'enfant qu'un adulte doit être aidé par un autre adulte et qu'il n'est pas tenu de répondre à une personne inconnue qui lui soumet une demande.
  • L'enfant doit savoir qu'il peut dire non à une proposition qui le rend mal à l'aise, quelle qu'en soit la raison.
  • Développer chez l'enfant une fierté de sa personne, de son intelligence.
  • Lui donner une image positive de lui-même.
  • Il doit savoir qu'il a droit au respect de son intégrité physique.

 

PROTECTION DE L’INTÉGRITÉ PHYSIQUE DE L’ENFANT

  • Tenter d'éveiller son système d'alarme qui lui permettra de détecter une situation dangereuse, souvent par le simple sentiment de crainte, ou de malaise devant une personne ou une situation.
  • Discuter avec lui de ses sentiments et de ses craintes.
  • Réfléchir sur les situations que vit l'enfant au cours d'une journée, d'une semaine et recenser les risques potentiels (l'enfant revient seul de l'école, ne sait pas son numéro de téléphone...).
  • Encourager l'enfant à faire part de tout événement ou incident suspect à vous ou à toute personne de confiance, le féliciter s'il le fait et y donner suite.
  • Lui apprendre parfaitement son identité (nom de ses parents, adresse, le sens de son appartenance à une famille).

 

ÉVEILLER LE RÉFLEXE DE L’AUTO-QUESTIONNEMENT

Devant une invitation à suivre une personne (directement ou par téléphone), apprendre à l’enfant à se poser les trois questions suivantes :

  • Est-ce que j'ai une bonne ou une mauvaise impression vis-à-vis de cette personne ou de cette invitation ?
  • Si je vais avec cette personne, est-ce qu'un adulte en qui je peux avoir confiance saura avec qui je serai ?
  • Si je vais avec cette personne, suis-je certain de pouvoir obtenir l'aide d'un adulte en qui je peux avoir confiance, si j'en ai besoin ?

Si la réponse est "NON" à l'une des trois questions, l'enfant doit refuser l'invitation et aller directement en parler à un adulte de confiance.

 

DONNER DES CONSIGNES DE SÉCURITÉ

  • Apprendre un "mot de passe secret" choisi par lui et vous.
  • Il ne doit jamais suivre quiconque l'invite sans le mot de passe même s'il s'agit d'une personne familière (oncle, cousin).
  • Lui parler de l'aide que peuvent lui apporter certains adultes fiables s'il se trouve en difficulté (un policier, un parent, une voisine, une maman avec des enfants, les personnes qui travaillent dans les magasins...).
  • S'assurer que l'enfant a une bonne perception de chacune de ces personnes.
  • S'il se perd dans un supermarché ou un centre commercial, lui dire de s'adresser directement à la personne qui se trouve à la caisse et de ne pas essayer de vous rejoindre.

 

SIMULER DE MANIÈRE LUDIQUE

  • Jouer avec l'enfant sur le thème : "Que ferais-tu si..."
  • Quelqu'un te demande de l'aider à retrouver son chien ?
  • Quelqu'un te suit en voiture et s'arrête pour te demander le chemin ?
  • Tu vends des calendriers ou des billets de tombola pour l'école de porte en porte et quelqu'un te demande d'entrer ?
  • Tu es dans un magasin et quelqu'un te promet de t'acheter un jouet si tu le suis ?
  • Quelqu'un veut te faire entrer dans sa voiture en te promettant de t'acheter un cadeau, de te laisser à l'école ou à la maison ou de t'amener voir ta mère qui a eu un accident ?
  • Quelqu'un te demande d'ouvrir la porte et que tu es seul à la maison ?

 

CONSEILS AUX ADULTES

  • Ne laissez pas votre enfant porter un vêtement sur lequel on peut lire son nom. Un enfant a tendance à avoir moins peur de quelqu'un qui l'appelle par son nom.
  • Dans un endroit public, toujours accompagner votre enfant aux toilettes et lui conseiller de ne pas traîner dans ces endroits.
  • Lui donner le moyen de pouvoir téléphoner.
  • Même si vos intentions sont bonnes, n'invitez pas un enfant lorsque vous êtes seul avec lui, à moins que vous ne soyez très près de la famille.
  • Des invitations tout à fait inoffensives confondent l'enfant qui suit les règles de sécurité et peuvent vous exposer à des accusations non justifiées.
  • Assurez-vous d'avoir toujours des adultes ou d'autres enfants avec vous.
  • Prenez garde aux offres de publicité ou aux promesses de succès qu'on fait à votre enfant par téléphone ou en personne.
  • Assurez-vous d'avoir tous les renseignements et accompagnez votre enfant au rendez-vous.
  • Assurez-vous que votre enfant sait où et comment vous joindre, lorsque vous n'êtes pas à la maison.
  • Entendez-vous avec des amis ou des parents du quartier pour qu'en votre absence, votre enfant puisse s'adresser à eux s'il a besoin d'aide.
  • Faites le tour du quartier avec votre enfant. Mettez-le en garde contre les dangers ou les endroits dangereux. Apprenez-lui à reconnaître les endroits sûrs.
  • Ayez connaissance des allées et venues de votre enfant, c'est-à-dire du chemin qu'il emprunte pour se rendre à l'école, des endroits où il joue et les adresses des copains.
  • Lorsque vous allez dans un endroit public où il y a du monde (foire, exposition, musée..), avant d'entreprendre la visite, déterminez à qui l'enfant doit s'adresser si jamais vous vous perdez.

 

RÈGLES DE BASE DE SÉCURITÉ POUR L’ENFANT

  • Ne va jamais dans des endroits déserts (ruelle, parking, parc, bois...). Où que tu ailles, assure-toi qu'il y a beaucoup de monde ou que tes parents t'accompagnent.
  • Certains endroits peuvent être dangereux à certaines heures seulement (la cour de l'école par exemple en dehors des heures de classe).
  • Ne va jamais nulle part sans dire à tes parents où tu vas et quand tu reviendras.
  • Ne dis jamais à personne sauf à tes meilleurs copains, que tu es seul à la maison.
  • Si quelqu'un téléphone et veut parler à ton père ou à ta mère, dis-lui qu'ils sont occupés et qu'ils ne peuvent venir au téléphone. Ne dis jamais qu'ils sont sortis !
  • N'ouvre jamais la porte à qui que ce soit lorsque tu es seul à la maison, ne va pas voir qui est à la porte.
  • Si quelque chose t'inquiète, dis-le toujours à tes parents ou à un bon ami.
  • Ne va jamais nulle part avec un étranger, peu importe ce qu'il te dit.
  • Ne t'approche jamais de la voiture d'un étranger.
  • Si un étranger arrête sa voiture pour te demander un renseignement, éloigne-toi de la voiture avant de lui répondre.
  • Ne dis jamais rien sur toi ou sur ta famille à des étrangers, même au téléphone.

 

POURQUOI ENSEIGNER L’AUTO-DÉFENSE AUX ENFANTS ?

  • Les enfants vivent souvent dans un univers (virtuel) plus ou moins violent, la self-défense gomme l’impression que la violence ne fait pas mal.
  • Les enfants subissent le racket dès l’âge de 7 ans.

 

OBJECTIFS DE LA METHODE. AUTO-DEFENSE MAXIMALE (M.A.D.MAX.) :

  • Leur apprendre à percevoir le danger et l’anticiper.
  • Leur donner les moyens de se défendre en fonction de leur âge (se protéger, s’enfuir, communiquer).

 

YAHI SALEM

5ème danbudo Goshin-jutsu

Kyoshi

SELF-DÉFENSE ENFANTS

PROGRAMME D’ÉTUDES ENFANTS 7 à 10 ANS

 

Module 1. SENSIBILISATION À la vigilance

  • Sensibiliser l’enfant à ne pas succomber à la tentation.

Exemples :

- Ne pas accepter de cadeau (bonbons, chocolat, gâteau, etc.) de la part d’un adulte inconnu.

- Ne pas suivre un adulte inconnu.

 

Expliquer qu’il est préférable de ne pas rester seul dans un coin, conseiller à l’enfant de se rapprocher d’autres enfants ou adultes.

 

  • Dire à l’enfant d’informer les adultes du comportement «suspect» ou «bizarre» d’une personne.

 

Module 2. Techniques de défense

 

Jeux de rôle par des mises en situation en binômes.

 

  1. CRIER

Hurler : « Lâchez-moi !» pour alerter les adultes.

 

  1. FRAPPER

Sur saisie de bras ou d’épaule :

La saisie de l’adulte est toujours trop forte pour un enfant.

Ne pas tenter de se dégager sans frapper auparavant l’adulte.

Frappes conseillées : les plus « faciles » à faire appliquer par un enfant :

- Coup de pied au tibia du bout de la chaussure,

- Coup de pied montant aux testicules du bout de la chaussure.

Exercice sur mannequin, sac ou mur de frappe.

Exercice sur partenaires protéger (protège-tibia, coquille génitale).

 

  1. FUIR en criant “Au secours ! Au secours !” (ne pas se retourner)

 

Ne pas mordre :

Le risque est grand que l’agresseur saisisse à nouveau l’enfant avec sa main libre. Il peut aussi réagir avec colère et violence contre l’enfant.

GOSHIN-JUTSU (AUTO-DEFENSE FIAMT

TOUS LES ENFANTS PEUVENT PRATIQUER

L'AUTO-DÉFENSE

 

 

 

 

INFORMATIONS AUX PARENTS

 

Tout le monde peut-il faire de la Self-Défense ?

Dès 7 ans et sans limite d’âge, la Self-Défense est une activité physique pour tous. Elle peut être commencée à n’importe quelle période de la vie. Un simple certificat médical (de moins d'un an) permet l’établissement de la licence fédérale. Les médecins généralistes sont habilités à le délivrer après consultation.

 

Combien cela va coûter (licence, assurance, tenue) ?

Le coût, par an, d’inscription à cette discipline est laissé à la discrétion du club dans lequel l’enfant s’inscrit). Il inclut la licence fédérale (assurance comprise).

 

Où mon enfant peut-il faire de la Self-Défense ?

On trouvera sur le site de la FIAMT, les coordonnées des clubs enseignant cette discipline.

www.fiamt.fr

 

Combien de cours effectue votre enfant par semaine ?

Une à deux fois par semaine, suivant les horaires disponibles au club. Pour les enfants débutants de 7 à 12 ans, la séance dure 60 minutes. Elle est adaptée à leur motricité pour favoriser leur développement et leur plaisir. Un passage de grade a lieu une fois par trimestre, soit trois fois dans l’année.

 

Mon enfant est-il assuré ?

L’établissement de la licence permet de bénéficier de l’assurance responsabilité civile très complète souscrite auprès de notre Fédération et d’un groupe d’assurances. Par ailleurs, le club dispose d’une assurance RC professionnelle.

 

L’enseignant en Self-Défense est-il qualifié ?

Sur le plan technique, les enseignants « experts » ou « référents » sont titulaire d’un titre de ceinture noire et d’un diplôme d’instructeur Goshin-jutsu/Self-Défense FIAMT.

 

L'activité physique de défense, est-ce une bonne activité pour mon enfant ?

La Self-Défense, en tant qu’activité physique, entre pleinement dans la catégorie des activités d’éducation physique et sportive. La Self-Défense présente un « plus » pédago-physique pour les enfants grâce à la maîtrise des techniques qu’ils vont pratiquer : apprentissage des chutes, utilisation des mains et des pieds, maîtrise des coups portés, travail de latéralisation et de coordination. Autant de moyens qui renforcent la motricité générale auquel il convient d’ajouter le développement progressif de la vigilance face à l’environnement.

 

L'apprentissage de la Self-Défense présente-t-elle des risques ?

La Self-défense est une activité sans risque pour les enfants. L’attention de l’enseignant (titulaire de l’attestation aux premiers secours), les jeux respectueux de l’intégrité individuelle, le rappel régulier des règles de sécurité, le port de protections adaptées assurent une sécurité réelle à votre enfant. C’est donc une excellente activité physique à leur recommander.

 

La Self-Défense est-elle un peu trop difficile pour mon enfant ?

C’est une activité de divertissement avec un caractère utilitaire : apprendre à se défendre de manière dosée. La pratique régulière est une source de plaisir. Les enfants absorbent les exercices physiques et les consignes qui les accompagnent par petites touches progressives. Au rythme de chacun et selon leur maturité, le parcours d’éveil progressif et ludique autorise peu à peu l’ajout de notions techniques et psychiques.

 

YAHI Salem

5ème danbudo

Responsable de la formation FIAMT

 

 

 

Les principes de la Self-défense

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Combiner des stratégies comportementales et gestuelles

– pragmatiques : la conscience des réalités, la connaissance des modes opératoires ainsi que l’état et motivation de ces auteurs

– simples : des outils aisés à comprendre, à apprendre et à restituer

– fonctionnelles : des ressources instinctives et polyvalentes

– évolutives : l’adaptation opérationnelle, la liaison des phases d’apaisement et d’action

– légitimes : la raison, le cadre légal

Développer des capacités physiques et mentales

– l’équilibre, la coordination

– l’entretien musculaire et cardiovasculaire

– le sens de l’analyse, la réactivité

– la combativité

– la gestion du stress

Favoriser l’épanouissement personnel et l’amélioration des relations humaines

– la confiance en soi, l’affirmation de soi,

– le respect, l’honnêteté, l’humilité,

– les rencontres, le partage

– la vocation

GOSHIN TAIDO
 

GOSHIN-JUTSU  M.A.D. MAXIMALE (DOLE 39)

Techniques de Goshin Jutsu Imas

 

 


AUTO-DEFENSE POUR ENFANTS DE 7 à 12 ANS

par Sensei YAHI Salem, Kyoshi, 5ème danbudo FIAMT, concepteur de la Méthode Auto-défense Maximale

LA PRÉVENTION DES AGRESSIONS CONTRE LES ENFANTS EST UN OBJECTIF DE LA PÉDAGOGIE DE L’AUTO-DEFENSE MAXIMALE DEVELOPPE PAR SENSEI YAHI SALEM

 

Tous nous sommes préoccupés par la sécurité de nos enfants qui dépend de la vigilance des adultes, ils ont besoin d’être informés afin d’accroître leur vigilance. L’objectif est de développer un sens défensif sans créer la moindre frayeur en eux en cas de situation potentiellement dangereuse.

 

La clé de la prévention se trouve dans un dialogue constructif et ludique qui permet à l'enfant d’apprendre comment :

  • reconnaître une situation dangereuse,
  • l'éviter dans la mesure du possible,
  • réagir pour se mettre hors de danger en lui donnant les moyens de résister à l'effroi et à la panique face à une situation menaçante.

 

LA NÉCESSITÉ DE PRENDRE EN COMPTE LA RÉALITÉ

Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles une agression n'a pas pu être évitée :

  • manque d'assurance de la part de l'enfant,
  • ignorance des appâts utilisés par un éventuel agresseur,
  • situation à risques élevés ou mal connus,
  • naïveté de l'enfant,
  • négligence des adultes qui en sont responsables,
  • situation tout à fait imprévisible ou incontrôlable
  • manque d'information sur la réaction la plus sécuritaire qui aurait dû être appliquée,
  • insuffisance de la répétition des mises en garde,
  • imprudence de l'enfant ou de l'adulte responsable,

...

 

LA NÉCESSITÉ D'ABORDER LE SUJET AVEC LES ENFANTS

Le dialogue permet d'être au courant des craintes de l'enfant, des questions, des solutions qu'il choisirait devant une situation inattendue ou risquée.

Le parent peut alors orienter ses réactions, les aiguiller pour qu'elles soient sécuritaires.

Dialoguer avec l'enfant, c'est :

  • ouvrir la voie aux confidences qu'il hésite à faire sur ses problèmes,
  • l'aider à se libérer d’une situation abusive qu'il endure.

 

COMMENT ABORDER LE SUJET AVEC LES ENFANTS ?

Les règles de prévention contre les agressions, de même que les discussions à propos de sécurité doivent toujours :

  • mettre l'accent sur les moyens que l'enfant peut et doit prendre pour se protéger
  • et non sur la description des mauvais traitements qui pourraient lui être infligés.

Il faut aborder les sujets des risques d'agression comme on le fait sur les risques d'incendie et d'accidents en discutant pour prévenir les problèmes et envisager d'avance les solutions possibles.

Les consignes de sécurité doivent être répétées à chaque fois qu'une situation se présente.

 

QUELQUES DONNÉES À PRENDRE EN COMPTE

  • L'agresseur peut être une femme ou un homme jeune ou vieux, d'apparence soignée ou négligée.
  • Cette personne peut être totalement inconnue de l'enfant, lui être familière, cas fréquent (voisin, ami de la famille) ou directement apparentée.
  • L'enlèvement peut se produire à partir d'une agression violente ou d'une approche subtilement charmeuse de la part de l'agresseur.
  • Le nombre d'enfants victimes de brutalité meurtrière suite à une agression ou un enlèvement est heureusement très peu élevé.
  • Par contre, le nombre d'enfants qui sont approchés pour des raisons plus que douteuses est suffisamment important pour y accorder une attention très spéciale.

 

QUELQUES ÉLÉMENTS DE DISCUSSION

  • Discuter avec l'enfant des bons secrets (cadeaux, surprises...) et des mauvais (l'éducateur qui tente des attouchements en cachette contre de l'argent, des friandises, voire sous la menace) en prenant des exemples.
  • Établir les exigences et les limites de la politesse envers autrui. Si l'enfant est en alerte, ses réactions à des propositions embarrassantes seront pour lui une bonne protection.
  • Lui faire connaître les différents appâts ou ruses utilisés par un éventuel agresseur : cadeaux, demander de l'aide (décharger le coffre d'une voiture, l'accompagner sur le bon chemin, lui montrer un endroit particulier, l'accompagner à l'hôpital parce que sa mère a eu un accident, sa mère lui a demandé de l'accompagner chez le garagiste car elle a un ennui de voiture...).
  • Lui dire que vous ne demanderiez jamais ce service à un inconnu, et que vous utiliseriez le "mot de passe" secret.
  • Apprendre à l'enfant qu'un adulte doit être aidé par un autre adulte et qu'il n'est pas tenu de répondre à une personne inconnue qui lui soumet une demande.
  • L'enfant doit savoir qu'il peut dire non à une proposition qui le rend mal à l'aise, quelle qu'en soit la raison.
  • Développer chez l'enfant une fierté de sa personne, de son intelligence.
  • Lui donner une image positive de lui-même.
  • Il doit savoir qu'il a droit au respect de son intégrité physique.

 

PROTECTION DE L’INTÉGRITÉ PHYSIQUE DE L’ENFANT

  • Tenter d'éveiller son système d'alarme qui lui permettra de détecter une situation dangereuse, souvent par le simple sentiment de crainte, ou de malaise devant une personne ou une situation.
  • Discuter avec lui de ses sentiments et de ses craintes.
  • Réfléchir sur les situations que vit l'enfant au cours d'une journée, d'une semaine et recenser les risques potentiels (l'enfant revient seul de l'école, ne sait pas son numéro de téléphone...).
  • Encourager l'enfant à faire part de tout événement ou incident suspect à vous ou à toute personne de confiance, le féliciter s'il le fait et y donner suite.
  • Lui apprendre parfaitement son identité (nom de ses parents, adresse, le sens de son appartenance à une famille).

 

ÉVEILLER LE RÉFLEXE DE L’AUTO-QUESTIONNEMENT

Devant une invitation à suivre une personne (directement ou par téléphone), apprendre à l’enfant à se poser les trois questions suivantes :

  • Est-ce que j'ai une bonne ou une mauvaise impression vis-à-vis de cette personne ou de cette invitation ?
  • Si je vais avec cette personne, est-ce qu'un adulte en qui je peux avoir confiance saura avec qui je serai ?
  • Si je vais avec cette personne, suis-je certain de pouvoir obtenir l'aide d'un adulte en qui je peux avoir confiance, si j'en ai besoin ?

Si la réponse est "NON" à l'une des trois questions, l'enfant doit refuser l'invitation et aller directement en parler à un adulte de confiance.

 

DONNER DES CONSIGNES DE SÉCURITÉ

  • Apprendre un "mot de passe secret" choisi par lui et vous.
  • Il ne doit jamais suivre quiconque l'invite sans le mot de passe même s'il s'agit d'une personne familière (oncle, cousin).
  • Lui parler de l'aide que peuvent lui apporter certains adultes fiables s'il se trouve en difficulté (un policier, un parent, une voisine, une maman avec des enfants, les personnes qui travaillent dans les magasins...).
  • S'assurer que l'enfant a une bonne perception de chacune de ces personnes.
  • S'il se perd dans un supermarché ou un centre commercial, lui dire de s'adresser directement à la personne qui se trouve à la caisse et de ne pas essayer de vous rejoindre.

 

SIMULER DE MANIÈRE LUDIQUE

  • Jouer avec l'enfant sur le thème : "Que ferais-tu si..."
  • Quelqu'un te demande de l'aider à retrouver son chien ?
  • Quelqu'un te suit en voiture et s'arrête pour te demander le chemin ?
  • Tu vends des calendriers ou des billets de tombola pour l'école de porte en porte et quelqu'un te demande d'entrer ?
  • Tu es dans un magasin et quelqu'un te promet de t'acheter un jouet si tu le suis ?
  • Quelqu'un veut te faire entrer dans sa voiture en te promettant de t'acheter un cadeau, de te laisser à l'école ou à la maison ou de t'amener voir ta mère qui a eu un accident ?
  • Quelqu'un te demande d'ouvrir la porte et que tu es seul à la maison ?

 

CONSEILS AUX ADULTES

  • Ne laissez pas votre enfant porter un vêtement sur lequel on peut lire son nom. Un enfant a tendance à avoir moins peur de quelqu'un qui l'appelle par son nom.
  • Dans un endroit public, toujours accompagner votre enfant aux toilettes et lui conseiller de ne pas traîner dans ces endroits.
  • Lui donner le moyen de pouvoir téléphoner.
  • Même si vos intentions sont bonnes, n'invitez pas un enfant lorsque vous êtes seul avec lui, à moins que vous ne soyez très près de la famille.
  • Des invitations tout à fait inoffensives confondent l'enfant qui suit les règles de sécurité et peuvent vous exposer à des accusations non justifiées.
  • Assurez-vous d'avoir toujours des adultes ou d'autres enfants avec vous.
  • Prenez garde aux offres de publicité ou aux promesses de succès qu'on fait à votre enfant par téléphone ou en personne.
  • Assurez-vous d'avoir tous les renseignements et accompagnez votre enfant au rendez-vous.
  • Assurez-vous que votre enfant sait où et comment vous joindre, lorsque vous n'êtes pas à la maison.
  • Entendez-vous avec des amis ou des parents du quartier pour qu'en votre absence, votre enfant puisse s'adresser à eux s'il a besoin d'aide.
  • Faites le tour du quartier avec votre enfant. Mettez-le en garde contre les dangers ou les endroits dangereux. Apprenez-lui à reconnaître les endroits sûrs.
  • Ayez connaissance des allées et venues de votre enfant, c'est-à-dire du chemin qu'il emprunte pour se rendre à l'école, des endroits où il joue et les adresses des copains.
  • Lorsque vous allez dans un endroit public où il y a du monde (foire, exposition, musée..), avant d'entreprendre la visite, déterminez à qui l'enfant doit s'adresser si jamais vous vous perdez.

 

RÈGLES DE BASE DE SÉCURITÉ POUR L’ENFANT

  • Ne va jamais dans des endroits déserts (ruelle, parking, parc, bois...). Où que tu ailles, assure-toi qu'il y a beaucoup de monde ou que tes parents t'accompagnent.
  • Certains endroits peuvent être dangereux à certaines heures seulement (la cour de l'école par exemple en dehors des heures de classe).
  • Ne va jamais nulle part sans dire à tes parents où tu vas et quand tu reviendras.
  • Ne dis jamais à personne sauf à tes meilleurs copains, que tu es seul à la maison.
  • Si quelqu'un téléphone et veut parler à ton père ou à ta mère, dis-lui qu'ils sont occupés et qu'ils ne peuvent venir au téléphone. Ne dis jamais qu'ils sont sortis !
  • N'ouvre jamais la porte à qui que ce soit lorsque tu es seul à la maison, ne va pas voir qui est à la porte.
  • Si quelque chose t'inquiète, dis-le toujours à tes parents ou à un bon ami.
  • Ne va jamais nulle part avec un étranger, peu importe ce qu'il te dit.
  • Ne t'approche jamais de la voiture d'un étranger.
  • Si un étranger arrête sa voiture pour te demander un renseignement, éloigne-toi de la voiture avant de lui répondre.
  • Ne dis jamais rien sur toi ou sur ta famille à des étrangers, même au téléphone.

 

POURQUOI ENSEIGNER L’AUTO-DÉFENSE AUX ENFANTS ?

  • Les enfants vivent souvent dans un univers (virtuel) plus ou moins violent, la self-défense gomme l’impression que la violence ne fait pas mal.
  • Les enfants subissent le racket dès l’âge de 7 ans.

 

OBJECTIFS DE LA METHODE. AUTO-DEFENSE MAXIMALE (M.A.D.MAX.) :

  • Leur apprendre à percevoir le danger et l’anticiper.
  • Leur donner les moyens de se défendre en fonction de leur âge (se protéger, s’enfuir, communiquer).

 

YAHI SALEM

5ème danbudo Goshin-jutsu

Kyoshi

SELF-DÉFENSE ENFANTS

PROGRAMME D’ÉTUDES ENFANTS 7 à 10 ANS

 

Module 1. SENSIBILISATION À la vigilance

  • Sensibiliser l’enfant à ne pas succomber à la tentation.

Exemples :

- Ne pas accepter de cadeau (bonbons, chocolat, gâteau, etc.) de la part d’un adulte inconnu.

- Ne pas suivre un adulte inconnu.

 

Expliquer qu’il est préférable de ne pas rester seul dans un coin, conseiller à l’enfant de se rapprocher d’autres enfants ou adultes.

 

  • Dire à l’enfant d’informer les adultes du comportement «suspect» ou «bizarre» d’une personne.

 

Module 2. Techniques de défense

 

Jeux de rôle par des mises en situation en binômes.

 

  1. CRIER

Hurler : « Lâchez-moi !» pour alerter les adultes.

 

  1. FRAPPER

Sur saisie de bras ou d’épaule :

La saisie de l’adulte est toujours trop forte pour un enfant.

Ne pas tenter de se dégager sans frapper auparavant l’adulte.

Frappes conseillées : les plus « faciles » à faire appliquer par un enfant :

- Coup de pied au tibia du bout de la chaussure,

- Coup de pied montant aux testicules du bout de la chaussure.

Exercice sur mannequin, sac ou mur de frappe.

Exercice sur partenaires protéger (protège-tibia, coquille génitale).

 

  1. FUIR en criant “Au secours ! Au secours !” (ne pas se retourner)

 

Ne pas mordre :

Le risque est grand que l’agresseur saisisse à nouveau l’enfant avec sa main libre. Il peut aussi réagir avec colère et violence contre l’enfant.

GOSHIN-JUTSU (AUTO-DEFENSE FIAMT

TOUS LES ENFANTS PEUVENT PRATIQUER

L'AUTO-DÉFENSE

 

INFORMATIONS AUX PARENTS

 

Tout le monde peut-il faire de la Self-Défense ?

Dès 7 ans et sans limite d’âge, la Self-Défense est une activité physique pour tous. Elle peut être commencée à n’importe quelle période de la vie. Un simple certificat médical (de moins d'un an) permet l’établissement de la licence fédérale. Les médecins généralistes sont habilités à le délivrer après consultation.

 

Combien cela va coûter (licence, assurance, tenue) ?

Le coût, par an, d’inscription à cette discipline est laissé à la discrétion du club dans lequel l’enfant s’inscrit). Il inclut la licence fédérale (assurance comprise).

 

Où mon enfant peut-il faire de la Self-Défense ?

On trouvera sur le site de la FIAMT, les coordonnées des clubs enseignant cette discipline.

www.fiamt.fr

 

Combien de cours effectue votre enfant par semaine ?

Une à deux fois par semaine, suivant les horaires disponibles au club. Pour les enfants débutants de 7 à 12 ans, la séance dure 60 minutes. Elle est adaptée à leur motricité pour favoriser leur développement et leur plaisir. Un passage de grade a lieu une fois par trimestre, soit trois fois dans l’année.

 

Mon enfant est-il assuré ?

L’établissement de la licence permet de bénéficier de l’assurance responsabilité civile très complète souscrite auprès de notre Fédération et d’un groupe d’assurances. Par ailleurs, le club dispose d’une assurance RC professionnelle.

 

L’enseignant en Self-Défense est-il qualifié ?

Sur le plan technique, les enseignants « experts » ou « référents » sont titulaire d’un titre de ceinture noire et d’un diplôme d’instructeur Goshin-jutsu/Self-Défense FIAMT.

 

L'activité physique de défense, est-ce une bonne activité pour mon enfant ?

La Self-Défense, en tant qu’activité physique, entre pleinement dans la catégorie des activités d’éducation physique et sportive. La Self-Défense présente un « plus » pédago-physique pour les enfants grâce à la maîtrise des techniques qu’ils vont pratiquer : apprentissage des chutes, utilisation des mains et des pieds, maîtrise des coups portés, travail de latéralisation et de coordination. Autant de moyens qui renforcent la motricité générale auquel il convient d’ajouter le développement progressif de la vigilance face à l’environnement.

 

L'apprentissage de la Self-Défense présente-t-elle des risques ?

La Self-défense est une activité sans risque pour les enfants. L’attention de l’enseignant (titulaire de l’attestation aux premiers secours), les jeux respectueux de l’intégrité individuelle, le rappel régulier des règles de sécurité, le port de protections adaptées assurent une sécurité réelle à votre enfant. C’est donc une excellente activité physique à leur recommander.

 

La Self-Défense est-elle un peu trop difficile pour mon enfant ?

C’est une activité de divertissement avec un caractère utilitaire : apprendre à se défendre de manière dosée. La pratique régulière est une source de plaisir. Les enfants absorbent les exercices physiques et les consignes qui les accompagnent par petites touches progressives. Au rythme de chacun et selon leur maturité, le parcours d’éveil progressif et ludique autorise peu à peu l’ajout de notions techniques et psychiques.

 

YAHI Salem

5ème danbudo

Responsable de la formation FIAMT

 

 

 

FIAMT - 2, Las Graoussos, 09500 BESSET

 (+33) 6 72 17 73 89

 [email protected]

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